mercredi, juin 28, 2006

DIEU soutient l'équipe de France


Mysticisme, petite image pieuse, symbolique délirante , mégalomanie et analogie crétines.....
Rarement vu un tel chapelet de conneries ...
Dès aujourd'hui sur vos écrans et à mon avis on va en manger jusque samedi....



Mondial: des Bleus canins et divins

Inoffensif caniche en apparence depuis son arrivée en Allemagne, l'équipe de France de football s'est mué en redoutable pitbull face à l'Espagne, dévorée crue en huitième de finale de la Coupe du monde mardi soir à Hanovre.

Un premier but de Franck Ribéry, un dernier de Zinédine Zidane comme pour symboliser la transmission du savoir entre deux générations de créateurs, et au milieu un coup de tête victorieux de l'indispensable Patrick Vieira pour la deuxième fois désigné »homme du match» dans ce Mondial allemand. Ces trois coups ont fait la différence.
»Ce ne sont pas les buts des uns ou des autres. C'est la victoire de l'équipe», a commenté lundi Raymond Domenech, le sélectionneur national au lendemain de la large victoire 3-1 acquise face à une jeunesse espagnole déboussolée par la rage de vaincre des Bleus. »Cette équipe a au fond des tripes quelque chose qu'elle n'avait pas encore exprimé jusque-là».
»On s'est battu comme des chiens, ça a fait la différence», souligne Thierry Henry, aligné seul en pointe face à l'équipe de Luis Aragones, qui était invaincue depuis 25 rencontres.
»Tu peux perdre ou gagner un match, mais quand tu joues en équipe comme on l'a fait, tu n'es jamais loin du compte», a repris l'attaquant des Gunners d'Arsenal, meilleur réalisateur de la Premier League anglaise.
»On n'a pas voulu reculer. Quand il fallait mordre et les presser, on a su le faire. On a marqué les buts au bon moment», a-t-il analysé.
Après une entame délicate au premier tour, marquée par des nuls sans saveur contre la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1), Domenech avait demandé à ses hommes de «lâcher les chiens».
Les déclarations des Espagnols avant le match, soucieux d'»envoyer Zidane à la retraite», a convaincu les Bleus de donner du volume à cette métaphore canine.
»La presse espagnole nous avait énervés, on a sorti les crocs», a expliqué Eric Abidal, indispensable à ce poste de latéral gauche qu'il avait dû abandonner, suspendu contre le Togo.
L'ouverture du score par David Villa n'a pas perturbé le collectif mis en place par Domenech.
»On s'est tous parlé quand on s'est retrouvé mené 0-1», explique Thierry Henry. «On ne s'est pas affolé après le penalty, on s'est dit qu'on avait du temps, qu'il fallait se calmer, ne pas s'énerver. On s'est dit que pour passer, il fallait continuer à jouer au football et en équipe».
»Nous, on avait Zidane, eux non», a expliqué Abidal, furieux de l'outrage fait à la Marseillaise sifflée à Hanovre et des articles espagnols annonçant que «Zizou» serait à la retraite après cette rencontre.
»Sur terre, il y a un Bon Dieu. Le Bon Dieu a encore vu (entendu les propos sur Zidane) et il verra toujours (les méchancetés proférées)», a repris le latéral lyonnais, affichant sa grande croyance en la justice divine.
Franck Ribéry, qui par son attitude semble s'imprégner des versets du Coran sur la pelouse avant le coup d'envoi des rencontres, Pascal Chimbonda qui arbore une massive croix sur le poitrail, Lilian Thuram qui a failli devenir prêtre dans sa jeunesse: ils sont nombreux à contribuer à dégager une image de foi, semblant éclabousser toute l'équipe sur le terrain. Parmi d'autres sujets plus futiles, la religion est d'ailleurs abordée et discutée avec passion dans les repas des Bleus, ce qui prouve leur appétit à se repaître non seulement de football mais de nourritures autres que terrestres.
»Cette équipe a une âme», souligne Jean-Pierre Escalettes. «Elle l'a démontré ce soir face à l'Espagne lors d'un match qui est, selon les spécialistes de la FIFA, l'un des meilleurs de la Coupe du monde 2006».
Domenech semble avoir trouvé un équilibre idéal pour sa formation, mâtinée d'expérience grâce à ses champions du monde 1998, et doté de quelques chiens fous comme le néophyte Ribéry pouvant apporter toute l'insouciance de leur jeunesse. Zidane a rayonné derrière Henry, bien épaulé par Ribéry et Florent Malouda sur les côtés, alors que Vieira, par ses jaillissements, a apporté le surnombre devant. Derrière, Makelele a joué son traditionnel rôle de chien de garde devant une défense désormais inamovible: Abidal et Willy Sagnol en latéraux, Thuram et William Gallas dans l'axe, constituent une muraille impressionnante.
Reste que samedi, il faudra museler le Brésil quintuple champion du monde, lors d'un quart de finale qui s'annonce explosif à Francfort. Et la «Seleçao» n'a pas pour habitude, elle, de dénigrer l'adversaire comme l'ont fait les Espagnols.
»Le propre d'un footballeur c'est son orgueil. Pour moi, c'est une faute stratégique (NDLR: d'avoir envoyé Zidane à la retraite)», a souligné Domenech, certain que l'Espagne a creusé sa tombe en exacerbant l'esprit de révolte des Tricolores.
Le Brésil sera-t-il le dernier match de Zidane, qui prendra sa retraite au terme du Mondial?
»Le football, c'est comme la vie. Le dernier match on ne sait jamais quand il a lieu», a lancé, mystique à son tour, Domenech.

2 commentaires:

Abdallah a dit…

Et oui mon ami, c'est parti! Ils commencent a se gargariser... Mes collègues d'outre-Quivrain deviennent insupportables de suffisance.

Abdallah a dit…

Rira bien qui rira le dernier ....
Samedi, on en reparlera...