jeudi, juin 29, 2006

Please don't blow my engine


Des moteurs caractérisés par une ingénierie de pointe et des performances exceptionnelles. Les trois motorisations à essence (3.2 JTS 260ch, 2.2 JTS 185 ch et 1.9 JTS 160 ch) sont des joyaux d’ingénierie dans ce segment, assurant le plaisir de conduire et les performances. Ces moteurs se fondent sur le système de combustion JTS, c.-à-d. l’injection directe stoéchiométrique satisfaisant aux normes Euro4


Le moteur JTS respecte ainsi d'ores et déjà les normes Euro 4 et réalise l'exploit de titrer 82 ch/ 1, soit un rendement tout à fait remarquable pour un moteur écologique. Aucun de ses concurrents ne parvient à ce résultat et c'est tout à l'honneur des ingénieurs Alfa Romeo dont la création dispense en plus d'utiliser l'essence sans souffre miracle... mais introuvable à nos pompes.


Lorsqu'à Milan on a décidé d'aborder le problème du moteur à essence à faibles émissions polluantes, on est arrivé aux mêmes conclusions qu'ailleurs. C'est par le mélange pauvre (learn burn) que le salut passe. Dans le principe, il s'agit d'injecter directement dans les chambres de combustion beaucoup d'air et très peu d'essence, selon un rapport qui peut aller jusqu'à 60 : 1 contre 14,7 : 1 au mélange traditionnel dit " stoechiométrique ".


Pour être sûr que ce mélange va s'enflammer, cette charge du mélange est stratifiée, c'est-à-dire qu'elle est plus riche en carburant à côté de la bougie et devient de plus en plus pauvre au fur et à mesure que l'on s'en éloigne.


L'étincelle allume plus sûrement le mélange dont la progression de flamme gagne ensuite toute la chambre. Utilisé sur les moteurs GDI à des régimes allant jusqu'à 3000 tours, cette technique réduit la consommation de 10 % mais entraîne quelques inconvénients.


Il y a tout d'abord une perte de puissance en cas d'accélération maximale, une notion inadmissible chez Alfa Romeo. Ce type de moteur réclame en outre de l'essence très peu ou pas du tout soufrée, que les pétroliers se refusent pour l'instant à fournir. Enfin, le mélange pauvre crée une pollution nouvelle à base d'oxydes d'azote qui nécessite un traitement spécial des gaz (DeNox).


Les Italiens ont vu les choses différemment car ils ne tolèrent pas l'amputation des performances. Résultat, le célèbre 2.0 l Twin Spark gagne 15 ch et 25 Nm en devenant le JTS à injection directe. L'astuce réside dans une solution médiane où le mélange pauvre n'est utilisé que jusqu'à 1500 tours. Ce sont précisément dans les régimes de progression au ralenti, en ville notamment, où les gains sont les plus appréciables.


Dans l'absolu, ce moteur consomme plus qu'un GDi mais pas plus que le Twin Spark qu'il remplace avec la même valeur de 8,6 l en moyenne normalisée tout en ayant une puissance et un couple supérieurs. Chez Alfa Romeo, on le situe à égalité de performances avec un 2,3 l injection classique tout en ayant une consommation de 10 % inférieure. Il utilise toujours le bloc du 4 cylindres 2.0 l mais ses gênes ont été modifiées au niveau de la culasse avec les injecteurs Bosch montés dans la chambre, les pistons, les arbres de distribution et le circuit d'échappement.

1 commentaire:

Abdallah a dit…

L'Alfa Romeo 156 2.0 JTS selespeed en 15 chiffres clés

Longueur :
444 cm

Largeur :
174.5 cm

Hauteur :
143 cm

Diamètre de braquage :
11.1 m entre trottoirs

Empattement :
259.5 m

Volume du coffre (en litres):
380 l

Capacité du réservoir :
63 l

Consommation mixte
(en l/100 km, selon norme) :
6.6/8.6/12.2 l

Poids à vide :
1285 kg

Durée de la garantie :
2 ans

Cylindrée :
1970 cm 3

Puissance :
165 ch

Couple :
206 Nm à 3250 tr/mn

0-100 km/h :
8.2 s

V Max :
220 km/h